« Il semble que tous, parents et professionnels, avons besoin de reconnaissance,

d’échange d’informations et de compréhension mutuelle.

Nous avons besoin que nos efforts soient reconnus. Nous avons besoin de respect. » 

Faber et Mazlish

 

J’aime être mère. Sa mère.
J’en ai aimé et j’en aime chaque étape.

Sauf quand ma gazelle a quitté le nid. Le vide transitoire a occupé toute la place en moi. Et pourtant, quel bel apprentissage d’ouvrir ma main pour la laisser galoper dans les aspérités de notre monde.

J’aime mon rôle, la manière dont il a évolué, se transformant au fil des années.
De maman poule à maman en retrait, en soutien à la fois inconditionnel et tout en légèreté, pour la laisser continuer à déployer ses capacités et expérimenter sa vie d’adulte.

J’aime notre complicité de toujours, nos fous rire, nos discussions, nos blagues idiotes.
Et pourtant.

Je désirais devenir mère un jour depuis l’enfance et j’ai la sensation que la société, les médias, mon entourage m’ont en partie « vendu du rêve ». Tu verras, avoir un enfant, c’est que du bonheur. 
Alors j’y ai cru.
Oui c’est vrai, c’est mon plus grand bonheur, ma plus grande joie.
Et pourtant.
Je suis aussi brutalement tombée dans le silence autour de la souffrance parentale.
De mon expérience de maman et de professionnelle est né mon intérêt pour le soutien à la parentalité.
Le besoin de créer un cocon où les parents pourraient déposer leurs chagrins et leurs plaisirs, les difficultés dont personne ne parle et les petites victoires qui semblent « normales » pour les autres mais pas pour soi.

Un lieu où reprendre confiance en soi, en toute sécurité, où s’alléger et (re)trouver le bonheur d’être avec son enfant.

Je vous attends au cabinet, seul(e) ou avec votre conjoint(e), avec ou sans votre enfant.
En toute bienveillance.

LGBTQIA+ friendly

Voici dans cette vidéo mon parcours, entre souffrance qui ne se dit pas et épanouissement, entre message sociétal et ma réalité.